MIGRANTS LA FAUTE A QUI ?

Actu nationale

Afin de faire plus ample connaissance, nous commenterons certains sujets d’actualité comme nous les ressentons.

Migrants la faute à qui ?

Les migrants pour la plupart sont des victimes collatérales d’une politique étrangère occidentale partie en croisade. L’Irak, la Lybie, la Syrie, l’Afghanistan et demain peut-être le Liban. Mais pour qui, mais pourquoi ? Quels intérêts ? Ces intérêts sont-ils si puissants qu’ils puissent réduire à néant le « prix » d’une vie ?

Pour libérer les peuples de l’horreur de la dictature, la diplomatie occidentale aura tué à elle seule plus que ses dictateurs rassemblés. Pire elle a permis l’émergence d’un islam de guerre qui prospère in situe et gangrène par le terrorisme nos sociétés.

Les migrants ce sont aussi ces peuples qui se déplacent ou sont déplacés pour des raisons de désastres industrielles : FUKUCHIMA, TCHERNOBYL, les riverains de la mer d’ARAL ou de projets industriels : Barrage des TROIS GORGES.

Les migrants ce sont aussi les peuples les plus pauvres touchées par les phénomènes météorologiques dus au réchauffement climatique : Endommagement de zones côtières, des cultures mais aussi des réserves en eau. La montée de niveau des mers et des océans, la fréquence plus accrue des sécheresses, des tempêtes et des ouragans.

Les migrants ce sont aussi nos petits français partis pour des « horizons meilleurs » : Soit par choix de vie, choix professionnel, ou choix fiscal. Ils seraient 300 000 ainsi à vivre hors de nos frontières. Cette migration est moins violente, plus consensuelle. Mais elle ne doit pas faire oublier qu’elle est la conséquence d’une toute autre guerre, d’une guerre qui se passe dans les salons feutrés et dont les victimes collatérales sont vous et moi  cette guerre qui ne dit pas son nom est : La guerre économique.

D’ici 2050 au moins un milliard de personnes seront des migrants. L’Europe aura-t-elle assez de barbelés pour étendre la frontière Hongroise aux frontières de l’espace Schengen ?  Nous ne l’espérons pas. Le salut de l’humanité passera par sa capacité à s’organiser, vivre ensemble et partager. Le salut de l’humanité a commencé, nous y tournons le dos et nos politiques ne sont pas à la hauteur précipitant ainsi le drame à demain.

Nos campagnes se désertifient, nos petits villages meurent, les communications moderne sont des atouts à la production… Il est possible de tout réinventé. Sortons du préconçu et organisons la vie de demain. Ne nous laissons pas guidé par des mains invisibles. Si nous échouons l’épreuve de force sera inéluctable. Ce sera notre échec. Est-ce vraiment cela que nous voulons ?

ALAIN RAMILLON